Album
" Aux portes de Rome
Dans les plaines de l'Ombrie
Calmes
On n'a qu'une vie
Les débuts printaniers de quelques branches en fleurs
Distillés, roux,
Une lumière dorée
Une veule humeur en terre
Nous accompagnent sur la route
Des ruisseaux rieurs
Des berges molles et tendres
Où s'ébrouent les herbes folles
Comme des chiens perdus
Curieux et fols
Et les traces dans la boue
A chaque pas marché
Te rappellent toi de nous
Aux portes de Rome
Dans l'air
Rien de sérieux
Sous la battue des vents
Ce camp de pierres
Et nue
Comme un aveu que l'on verse
Comme une âme déversée
Sous le lest
Du poids trop lourd d'une présence
La consolado que j'ai été en choisissant l'absence
Va, mon ami, va,
Pars,
Sur les plaines de l'Ombrie
Calmes
La nature de nos vies
Autour de Rome
Pars, mon ami, pars,
Va,
Je nous sépare "
JudokA, Recueils Immatériels, 2016