Objectogénétique (adj. jdkl.) : Modèle issu d’une démarche épistémologique et constructiviste de l’évolution de la Judokité, dont participe l’évolution des objets judokaux. Le modèle admet que l’accession à un stade objectal supérieur se caractérise par une restructuration judokale de l’objet de niveau supérieur. Cette restructuration s’effectue au moyen de : 1). l’assimilation de nouveaux objets, actualisée par l’évocation ou l’utilisation active de l’objet en session ou en dehors de la session judokale, autrement appelée dérivation dans le concept de Judokité ; et 2). l’accomodation de l’objet aux sessions judokales ou en dehors des sessions judokales. Ces deux moments du processus objectogénétique confèrent à l’objet son état judokal. Cet état est inféré à partir de la reproduction active de l’évocation ou de l’utilisation de l’objet apparu une première fois de façon fortuite aux membres de JudokA. On parlera alors du stade I objecto-judokal, caractérisé par une réaction judokale primaire si l’objet est assimilé au corps d’un judokA (cf.Lunettes). Le stade II objecto-judokal se caractérise, quant à lui, par la réaction judokale secondaire si l’objet fait référence à une évocation dans une Song de JudokA (cf.tapis). C’est l’évocation répétée de l’objet apparu en stade II qui confère à l’objet son état judokal. Le stade III objecto-judokal se caractérise enfin par la réaction meta-judokale, si l’objet apparaît ou est évoqué une première fois de façon fortuite en dehors de la session judokale, mais qu’il est supposé pouvoir apparaître ou être évoqué lors d’une session judokale. On parle, à ce stade III, d’une généralisation objecto-judokale dans le concept de Judokité. (exple. Au stade I objecto-judokal, les lunettes ont été découvertes par hasard par JudokA au moment des Surprises, parce qu’elles étaient nouvelles et que leur couleur et la singularité de leur forme ont été jugées attrayantes. Les lunettes ont été assimilées par réaction judokale primaire au visage des JudokA puis accomodées par répétition active aux sessions de « Lost Highway » ou de « Lumières Judokales ».//. Au stade II objecto-judokal, le tapis a été assimilé par réaction judokale secondaire en étant évoqué par hasard dans le titre éponyme de l’album « Sous la Neige », puis accomodé par son évocation répétée lors de sessions ultérieures ou en Terrasse judokéenne. //. Au stade III objecto-judokal, le RubiKube (cf.) a été assimilé lors d’une première évocation par JudokA. Par réaction meta-judokale, il a été accomodé au titre de l’album éponyme. A ce stade III, les JudokA n’ont plus besoin de manipuler l’objet ou de l’évoquer dans une Song, il devient judokal par simple coordination mentale entre sa réalité matérielle et sa puissance d’évocation supposée être intégrée au concept de Judokité .//. Gratuité. Volupté. Ludique.